Malgré la reconnaissance des ministères en charge de la santé et de l’Action sociale, du genre et de la famille, les appuis financiers ponctuels qu’ils lui ont apportés dans le passé, et les sollicitations qui lui sont faites par ces structures étatiques lors des rencontres de travail, le soutien de l’Etat aux initiatives en faveur des personnes âgées reste très limité et constitue un handicap majeur pour les associations sérieuses.

La non priorisation des problèmes des personnes âgées par l’Etat, confronté à de nombreux défis, l’absence de programmes et plans d’actions viables avec des dotations budgétaires, et l’orientation des partenaires techniques et financiers de l’Etat sur ses programmes prioritaires, privent notre association de moyens d’actions importantes et pérennes.

Or, Les Nations Unies et les instances nationales soulignent la nécessité d’actions spécifiques en faveur des personnes âgées et considèrent cela comme un impératif qui ne saurait encore connaître des retards de mise en œuvre.

En effet, pour beaucoup de gens, la vieillesse se caractérise par des désordres physiologiques et anatomiques importants, des problèmes psychologiques, et d’inaccessibilité financière, géographique ou culturelle aux soins de santé qui minent leur santé et réduisent la durée ou la qualité de vie, en absence de solution adaptée à leur âge et à leurs besoins spécifiques.

En attendant des actions d’envergure de l’Etat, la société civile peut offrir des services de proximité qui peuvent sensibiliser les familles et les personnes âgées sur les comportements favorables à leur bien-être sanitaire, social, économique et culturel. C’est à cela que s’attelle l’Association Générations Solidaires, avec des limites, parmi lesquelles :

Ø   la faiblesse des ressources nécessaires pour, notamment, offrir des cadres de retrouvailles, de contrôle de la santé et d’animation pour les aînés, de lutte contre léoisiveté, de formation, etc ; 

Ø  l’incapacité de répondre aux nombreuses sollicitations de mise en place des sections régionales, provinciales et villageoises ;

Ø  La pauvreté extrême de la plupart des membres (même des mendiantes âgées sont au sein de l’association) et les moyens limités des responsables qui investissent leurs faibles ressources pour maintenir l’Association et soutenir les personnes âgées démunies.

Nous sommes en quête d’aide pour le financement de petits projets structurels par lesquels nous voulons soutenir les personnes âgées et les jeunes, et de partenariats nationaux et internationaux.

Cela nous permettrait aussi d’assurer notre développement institutionnel, et d’améliorer nos interventions, notamment en apportant notre appui et notre expérience aux associations et autres organisations de la société civiles, aux partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux, et à l’Etat.